Le 19 février, plusieurs associations ont déposé des recours contre l’arrêté du 5 février « réautorisant des insecticides “tueurs d’abeilles” ».
Il est évident que cette réautorisation est temporaire.
Il est évident qu’il faudra, demain, faire mieux.
Il est évident que la façon dont les néonicotinoïdes ont été interdits, puis réintroduits, est au mieux maladroite au pire un enchaînement de décisions plus que critiquables.
MAIS ces organisations, dans leur liste de récriminations, ne pensent à aucun moment que les produits phytosanitaires incriminés permettent à des professionnels de continuer à travailler.
C’est plus que négligent, c’est outrancier !
Ces organisations, dans leur liste de récriminations, reprochent à l’arrêté de ne prévoir « aucun dispositif spécifique de contrôle renforcé », comme si les agriculteurs étaient des délinquants qui doivent être surveillés.
C’est plus que méprisant, c’est insultant !
Ces organisations, dans leur liste de récriminations, estiment que les pucerons qui causent la jaunisse ne sont pas les seuls responsables des baisses de rendements et que la sécheresse est également en cause. Elles ajoutent que l’arrêté fait l’impasse sur ce fait. Elles sous-entendent donc que le problème pourrait être résolu sans les néonicotinoïdes et n’est qu’un souci météo.
C’est plus que léger, c’est mensonger !
C’est pourquoi, moi, fils, petit-fils et arrière-petit-fils d’agriculteurs, etc., j’en ai ras-le-bol des actions en justice des ONG qui oublient complètement que l’agriculture est VOTRE métier et qu’elle nourrit la planète.
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