CHARGEMENT

Rechercher

Ce fameux dîner : Épisode 4 : Les vaches et le méthane…

Les vaches et le méthane… Quelle histoire... © AdobeStock

Partager

On a tous vécu « ce fameux dîner » au cours duquel on a le « plai­sir » d’é­chan­ger avec des gens qui ont un avis sur les agri­cul­teurs et l’a­gri­cul­ture mais… qui n’y connaissent rien ! Aujourd’­hui, « les vaches et le méthane… »

 

Ah ce dîner entre vieux copains/copines de fac ! On se revoit cinq ans après, on se revoit dix ans plus tard. On s’est mariés, on a eu des enfants et… on a vieilli. On a pris des posi­tions : un peu trop à droite pour les uns, un peu trop à gauche pour les autres, un peu trop inté­res­sés par l’argent pour cer­tains et… un peu trop mal infor­més pour les plus bavards !

 

Alors, au moment où on parle – for­cé­ment – d’é­co­lo­gie, de pol­lu­tion et d’é­le­vage… ce sont les vaches, pro­duc­trices de méthane, donc de gaz à effet de serre (GES), qui se retrouvent sur le banc des accu­sés. Ah, les vilaines vaches !

 

Les élé­ments à connaître

 

Il faut rap­pe­ler que les rumi­nants dégradent la cel­lu­lose, ce qui pro­duit du méthane, émis par éruc­ta­tion ou fla­tu­lence. Il cor­res­pond à 5 % des gaz à effet de serre émis en France. Lut­ter contre les émis­sions de méthane liées à la rumi­na­tion est com­pli­qué. Des efforts sont pour­tant déjà entre­pris en ce sens : une ali­men­ta­tion des bovins à base de lin dimi­nue ces rejets de 20 %.
Et vous, que faites-vous pour arrê­ter de péter ?


En matière agri­cole comme dans beau­coup d’autres domaines, les choses sont plus sou­vent nuan­cées qu’on ne pour­rait le croire de prime abord. Ain­si, le méthane reje­té par les vaches est com­pen­sé par le sto­ckage du car­bone dans les sols des prai­ries qu’elles consomment ! Hé oui, sym­pa l’agriculture…
Et vous, com­ment com­pen­sez-vous, de votre côté ?

 

Arrê­ter de se foca­li­ser sur l’agriculture !

 

Par ailleurs, c’est bien beau d’at­ta­quer ces pauvres vaches sans défense, mais selon le Giec (qu’on ne peut accu­ser de com­plai­sance), le méthane repré­sen­tait 16 % des émis­sions de GES en 2015. Le CO2 issu des éner­gies fos­siles (le pétrole des bagnoles…) repré­sente, lui, les trois quarts de ces émissions !

 

De là à conseiller à mes cama­rades de fac de cir­cu­ler à dos de zébu, il n’y avait qu’un pas…

Laisser un commentaire

Votre adresse mail ne sera pas publiée. Les champs requis sont notés *

À ne pas manquer

une abeille butinant une fleur
Statue de José Bové dans le Larzac