On entend souvent dire que les quantités aujourd’hui produites en agriculture ne permettent pas aux denrées agricoles d’être qualitatives, et qu’elles étaient meilleures avant. Voici quelques raisons de penser le contraire.
Une sécurité alimentaire exigeante
L’alimentation en France est l’une des plus sûres, sinon la plus sûre, au monde. On compte :
Une sécurité sanitaire garantie
Entre les vers qui croquaient les pommes et les pucerons qui dévoraient les salades sans que l’on puisse lutter, il est clair que ce n’était pas vraiment mieux avant. La sécurité sanitaire est obtenue grâce au contrôle des mycotoxines (une trentaine sont toxiques pour l’homme), moisissures et autres bactéries. Ainsi, les risques d’intoxication alimentaire sont aujourd’hui moindres que par le passé (on compte aujourd’hui environ 160 décès annuels dûs au toxi-infections alimentaires collectives, les TIAC contre 15 000 dans les années 1950, même si celles si ne sont pas du seul fait de la production agricole).
Le goût d’antan…
« Les variétés d’antan avaient plus de goût. » Ça c’est dans les souvenirs, parce que c’était toujours mieux avant. En réalité, les nouvelles variétés sont sélectionnées pour offrir une qualité gustative plus stable. De plus, il existe aujourd’hui plus de variétés proposées sur le marché. Elles contribuent d’autant à un élargissement des saveurs disponibles.
Ces nouvelles variétés répondent également aux demandes des filières aval qui ont, elles aussi, évolué. En effet, on ne produit pas le même pain aujourd’hui, ni les mêmes aliments transformés qu’il y a vingt ou cinquante ans. Les demandes techniques pour la panification, par exemple, ne sont plus les mêmes.
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