Modernisation, simplification et… verdissement : après d’âpres négociations au sein des institutions européennes, le 28 juin les États membres ont ratifié, un accord politique scellant une nouvelle Politique agricole commune (PAC) plus verte et mieux adaptée aux différences locales. Une bonne nouvelle pour les biosolutions !
Avec un budget de 386,6 milliards d’euros (dont 270 millions d’euros d’aides directes) et la reconduction en euros courants du Fonds européen agricole de garantie (Feaga) et du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) la PAC version 2023–2027 est empreinte de la stabilité financière chère à Bruxelles. Mais pas d’immobilisme pour autant, elle devrait faire bouger les lignes du côté des modèles agricoles en misant sur le volontariat des exploitants en faveur de la transition !
La principale avancée repose sur le dispositif de primes dites « éco-régime », qui institue une nouvelle aide directe, conditionnée à des exigences environnementales renforcées. Les États seront ainsi tenus de consacrer 25 % de leurs aides directes aux agriculteurs s’inscrivant dans des pratiques vertueuses en matière environnementale.
Derrière ce nouveau régime d’aides incitatives, la PAC fournit d’indispensables outils pour opérer sa transition. L’incitation à la certification environnementale (AB, HVE, CE 2+…) y occupe une place de choix et devrait servir les objectifs du Plan stratégique national (PSN) qui prévoit, d’ici 2027, un doublement des surfaces dédiées à l’agriculture biologique. Les pratiques agro-écologiques (diversification des cultures, préservation de prairies permanentes, qualité des paysages et des sols, etc.) et la transition des infrastructures sont également favorisées et constituent les deux autres voies d’accès à l’éco-régime. Au sein de ce dispositif, les biosolutions viendront utilement garantir le rendement des exploitations tout en permettant leur conversion écologique.
Si ces primes ont cristallisé une partie des débats, elles ne sont certainement pas les seules mesures « vertes » de cette nouvelle PAC. Obligation à la rotation des cultures, introduction d’un pourcentage compris entre 4 et 7 % de terres arables non cultivées, ou encore allocation de 35 % des fonds Feader sur des critères environnementaux, c’est l’ensemble de la PAC qui tend à soutenir un secteur agricole intelligent, durable et compétitif, garant d’une alimentation sûre et de qualité pour l’ensemble des consommateurs, et d’un cadre professionnel amélioré pour les agriculteurs.
À la #PositiveProduction, il nous semble donc juste de saluer cette nouvelle voie, dessinant un modèle agricole modernisé et plus respectueux de l’environnement.
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