La mise en culture de semences comportant des OGM est interdite en France. « Une centaine d’OGM » sont bien autorisés dans la consommation, notamment pour « l’alimentation humaine et animale », a indiqué mardi 5 janvier la DGCCRF.
Les autorisations « qui concernent le maïs, le colza, le coton, le soja et la betterave sucrière, permettent l’importation de graines et leur commercialisation à des fins de transformation, mais pas pour la mise en culture », précise la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes dans un bilan de « la recherche d’OGM dans les semences des grandes cultures ».
En 2019, la DGCCRF a procédé à des contrôles et ciblé des semences de colza. Les lots contrôlés se sont révélés conformes. Elle a aussi rappelé qu’il n’y avait pas de culture d’OGM en France.
Pourquoi les OGM sont-ils autorisés en France alors que, biotechnologies végétales, ils ne peuvent pas être cultivés sur notre territoire ?
Pour l’AFBV (Association française des biotechnologies végétales), dans un contexte de forte demande alimentaire mondiale et de variations climatiques, la recherche dans le domaine des biotechnologies végétales contribue à développer une agriculture plus productive, plus favorable à l’environnement et bénéfique à toute la société. Tout comme le biocontrôle et les biosolutions pour la partie liée à la protection et à la nutrition des plantes.
En France, la mise en culture de semences contenant des OGM est interdite. La commercialisation de semences contenant des OGM est possible, mais soumise à des conditions strictes.
Une centaine d’OGM est autorisée en Europe ainsi qu‘en France, pour l’importation et l’utilisation en alimentation humaine et animale. Ces autorisations, qui concernent le maïs, le colza, le coton, le soja et la betterave sucrière, permettent l’importation de graines et leur commercialisation à des fins de transformation mais pas pour la mise en culture. Le caractère OGM de ces produits doit être indiqué et ils sont contrôlés par la DGCCRF. Une seule exception : le maïs MON810 est autorisé à la culture dans l’Union européenne, mais pas en France, qui bénéficie d’une exception géographique.
La liste des produits autorisés et les informations relatives aux autorisations sont accessibles dans le registre de la Commission européenne.
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