Zéro résidu de pesticides : est-ce vraiment possible ?

Zéro rési­du de pes­ti­cides, qu’est-ce que ça veut dire finalement ? 

Tout d’abord, c’est un label qui a fait son appa­ri­tion en 2018 et qui a pour objec­tif de réduire, voire sup­pri­mer les pes­ti­cides de syn­thèse en pri­vi­lé­giant par exemple l’u­sage des solu­tions de biocontrôle. 

Les récoltes sont ensuite ana­ly­sées par des labo­ra­toires indé­pen­dants et cer­ti­fiés qui garan­tissent l’absence de pes­ti­cides dans la limite de quan­ti­fi­ca­tion : au maxi­mum 0,01 mg/kg, soit la plus petite valeur quan­ti­fiable par les scien­ti­fiques en l’état actuel des connais­sances. En des­sous, il est impos­sible de mesu­rer avec certitude.

Le label zéro rési­du de pes­ti­cide veut aller au-delà de la LMR (limite maxi­male de rési­du) nor­mée par l’agriculture conven­tion­nelle en ins­tau­rant une limite infé­rieure de 10 à 1500 fois à la LMR européenne. 

Un cahier des charges à respecter 

Si jamais l’exploitant risque de perdre sa par­celle, il peut uti­li­ser en der­nier recours un pro­duit de la liste noire, soit “à ban­nir tota­le­ment” par le cahier des charges du label. Sa par­celle sera reti­rée du label pour un an et réin­té­grée quand les ana­lyses mon­tre­ront qu’il n’y a plus de traces de la sub­stance « noire ».

Le biocontrôle comme solution ?

Il y a diverses solu­tions pour les agri­cul­teurs de réduire leur uti­li­sa­tion de pro­duits phy­to­sa­ni­taires. Par exemple, en uti­li­sant pro­gres­si­ve­ment des pro­duits de bio­con­trôle. À la #posi­ti­ve­prod, on est per­sua­dé que le bio­con­trôle va jouer un grand rôle dans la tran­si­tion agroécologique. 

Et vous, qu’en pen­sez-vous ? Si vous sou­hai­tez tes­ter vos connais­sances sur le bio­con­trôle, vous pou­vez répondre à ce quiz ! Et si vous avez encore des doutes sur l’efficacité des pro­duits bio­con­trôle, on vous explique tout dans cet article.