Depuis le 1er octobre 2021, la réglementation de l’Agence Européenne des Produits Chimiques a changé la donne en ce qui concerne l’utilisation du métaldéhyde. Cette matière active anti-limaces historique, est désormais classée en tant que Cancérogène, Mutagène ou toxique pour la Reproduction (CMR) de catégorie 2. Outre le fait que cela génère des contraintes et des coûts supplémentaires pour les agriculteurs, des interrogations existent concernant l’efficacité des traitements. En effet, cette classification a des répercussions sur tous les produits anti-limaces contenant une concentration en métaldéhyde égale ou supérieure à 3 %. Heureusement, des solutions alternatives existent pour permettre aux agriculteurs de faire face, sans concéder sur l’efficacité.
Les anti-limaces classés CMR2 sont assujettis à la Redevance pour Pollution Diffuse (RPD), ce qui entraîne une charge financière additionnelle. De plus, ils doivent être stockés dans un local phytosanitaire, sur des étagères distinctes des autres produits. Sans oublier le fait que les responsables d’exploitations agricoles ont des obligations supplémentaires envers leurs salariés, en ce qui concerne l’utilisation de ces produits. A l’évidence, ces changements représentent de nouvelles contraintes significatives pour les agriculteurs, qui par ailleurs, s’interrogent sur l’efficacité des solutions qu’ils ont à disposition.
On peut penser que la réglementation encourage les agriculteurs à modifier leurs pratiques pour adopter d’autres solutions anti-limaces et la bonne nouvelle c’est qu’elles existent !
Tout d’abord les solutions à base de phosphate ferrique IPMAX ont prouvé leur efficacité dans la lutte contre les limaces, tout en offrant une échappatoire aux contraintes réglementaires. Ensuite, une innovation combinant les substances actives, est en passe de devenir la référence efficacité du marché, tout en s’affranchissant des exigences liées à la CMR2.
Ainsi, la réglementation, bien que contraignante, offre l’opportunité de changer ses habitudes en adoptant des solutions alternatives tout aussi efficaces. Rappelons que la lutte contre les limaces commence par l’observation et le piégeage pour anticiper les risques, ainsi que par l’adoption de pratiques agronomiques visant à réduire la pression. L’utilisation d’appâts anti-limaces alternatifs, basée sur une évaluation du risque et combiné à des pratiques agronomiques, représente une option efficace et durable qui permet de relever le défi de la réglementation CMR2 sur le métaldéhyde.
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