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Mildiou pommes de terre, une année 2024 à très haut risque

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La cam­pagne 2024 s’an­nonce par­ti­cu­liè­re­ment déli­cate, mar­quée par des condi­tions météo­ro­lo­giques pro­pices au déve­lop­pe­ment de la mala­die : une humi­di­té rela­tive éle­vée, des tem­pé­ra­tures douces et des averses ora­geuses qui consti­tuent un contexte idéal pour la pro­pa­ga­tion du mildiou.

Dans cet article, nous abor­dons le risque très fort de pres­sion mil­diou en rai­son de souches pré­sen­tant une moindre sen­si­bi­li­té à cer­tains fon­gi­cides, détec­tées en France en 2023.

Haut risque et mesures préventives ?

Dans ce contexte de haut risque, l’im­por­tance de stra­té­gies pré­ven­tives effi­caces est pri­mor­diale. Pour une appli­ca­tion pré­ven­tive réus­sie, il est recom­man­dé d’u­ti­li­ser un pro­duit fon­gi­cide spé­ci­fique à base de phos­pho­nates de potas­sium,  à une dose de 2 L/ha, com­bi­né à un par­te­naire à dose pleine ou réduite. Les par­te­naires vali­dés tech­ni­que­ment incluent des sub­stances actives telles que le Flua­zi­nam, le Cya­zo­fa­mide, le Man­di­pro­pa­mide, le Fluo­pi­co­lide et l’A­me­toc­tra­dine. Le choix du par­te­naire et de sa dose dépen­dra du pro­gramme de pro­tec­tion, du stade d’ap­pli­ca­tion et de la pres­sion du mildiou.

 

Quels intérêts ?

Cette approche de stra­té­gies pré­ven­tives offre une excel­lente pro­tec­tion des organes néo­for­més, très béné­fique lors de la phase de crois­sance active. Pour les varié­tés de pommes de terre peu sen­sibles au mil­diou (note de sen­si­bi­li­té du feuillage au mil­diou ≥ 7), l’ap­pli­ca­tion du fon­gi­cide seul à 4 L/ha en pré­ven­tif est éga­le­ment une option viable. Cette stra­té­gie per­met de ren­for­cer la tolé­rance varié­tale et de pro­po­ser des pro­grammes à faible impact environnemental.

 

Stratégies curatives pour une meilleure efficacité ?

En posi­tion­ne­ment cura­tif, le fon­gi­cide anti-mil­diou qui com­bine effi­ca­ci­té et res­pect de la nature montre éga­le­ment une effi­ca­ci­té notable. La pro­tec­tion doit com­men­cer dès que 30 % des pommes de terre sont levées, car dès l’ap­pa­ri­tion du feuillage, les spores de mil­diou peuvent com­men­cer à conta­mi­ner les plants. Les modé­li­sa­tions actuelles indiquent des risques très éle­vés, quel que soit le niveau de sen­si­bi­li­té varié­tale des pommes de terre. Des foyers de mil­diou spo­ru­lant ont déjà été obser­vés dans les par­celles du Nord et du Centre de la France. 

Pour une stra­té­gie cura­tive effi­cace, il est cru­cial d’as­so­cier des matières actives qui agissent sur toutes les étapes de déve­lop­pe­ment de la mala­die. Dès l’ap­pa­ri­tion des pre­mières taches de mil­diou, l’ap­pli­ca­tion du fon­gi­cide for­mu­lé BLUE TOUCH à 2 L/ha peut être inté­grée au trai­te­ment cura­tif habi­tuel. Cela ren­force la pro­tec­tion et amé­liore l’ef­fi­ca­ci­té et la per­sis­tance du pro­gramme cura­tif. Le pro­duit peut éga­le­ment rem­pla­cer le cymoxa­nil dans un trai­te­ment cura­tif, offrant ain­si une alter­na­tive flexible et efficace.

En résumé

L’u­ti­li­sa­tion d’un fon­gi­cide spé­ci­fique, avec sa puis­sante sys­té­mie, se révèle être un atout majeur tant en pré­ven­tion qu’en trai­te­ment cura­tif du mil­diou de la pomme de terre. Dans un contexte de haut risque et de condi­tions météo­ro­lo­giques favo­rables au déve­lop­pe­ment du mil­diou, une approche com­bi­née et pla­ni­fiée est essen­tielle pour pro­té­ger les cultures de pommes de terre et assu­rer une récolte de qualité.

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