Comment le biocontrôle contribue à la durabilité de l’agriculture ?

L’agroécologie est un type d’a­gri­cul­ture qui vise à répondre aux besoins des géné­ra­tions pré­sentes sans com­pro­mettre la capa­ci­té des géné­ra­tions futures à répondre aux leurs. Cela implique la mise en œuvre de pra­tiques agri­coles qui pré­servent l’en­vi­ron­ne­ment, amé­liorent la qua­li­té de vie des agri­cul­teurs et des com­mu­nau­tés rurales, tout en étant éco­no­mi­que­ment viables.

Le bio­con­trôle contri­bue à la dura­bi­li­té de l’a­gri­cul­ture de plu­sieurs manières :

1/ Réduc­tion de l’u­ti­li­sa­tion de pes­ti­cides chi­miques :  Le bio­con­trôle est consi­dé­ré comme une alter­na­tive clé aux pro­duits phy­to­sa­ni­taires conven­tion­nels et est recon­nu comme l’un des piliers de l’agroécologie.

Il contri­bue à réduire l’utilisation de pes­ti­cides chi­miques, en rédui­sant leur indice de Fré­quence de Trai­te­ments (IFT), ce qui peut réduire les risques pour l’en­vi­ron­ne­ment et la san­té humaine.

2/ Pro­tec­tion de la bio­di­ver­si­té : en uti­li­sant des macro-orga­nismes utiles aux végé­taux, comme des insectes, des aca­riens ou des néma­todes, pré­da­teurs natu­rels des bio­agres­seurs des cultures, ces orga­nismes peuvent aider à main­te­nir l’é­qui­libre natu­rel des éco­sys­tèmes et à pré­ve­nir les per­tur­ba­tions éco­lo­giques, car ils maî­trisent les popu­la­tions des bio­agres­seurs sans les éradiquer.

3/ Pro­tec­tion de la san­té et de la sécu­ri­té ali­men­taire : Les méthodes de bio­con­trôle peuvent contri­buer à pro­té­ger la sécu­ri­té ali­men­taire en mini­mi­sant l’ex­po­si­tion des cultures et des appli­ca­teurs à des pro­duits chi­miques moins ver­tueux. Cela peut aider à réduire les risques pour la san­té humaine asso­ciés à l’u­ti­li­sa­tion des pes­ti­cides de synthèse.

En somme, le bio­con­trôle joue un rôle impor­tant dans la pro­mo­tion de pra­tiques agri­coles durables et contri­bue à la rési­lience d’une agri­cul­ture fran­çaise plus vertueuse.