Quand on sait que les néonicotinoïdes ont été interdits en 2018, puis à nouveau autorisés en 2021 malgré leur toxicité, on peut se demander quel est l’intérêt, voir quelle est la logique de ces décisions. On peut aussi être sceptique quant à l’objectif du plan Ecophyto visant la réduction des produits phytopharmaceutiques de moitié d’ici 2025. Ce serait, en effet, idéal, mais est-ce réaliste ?
Selon la chambre d’agriculture de Meurthe-et-Moselle, en 5 ans, on a réduit l’utilisation d’herbicides de 25% et les insecticides fongicides de 45%. C’est encourageant, mais pas encore suffisant, il faudrait un coup d’accélérateur pour atteindre les objectifs de ‑50% en 2025.
A la #PositiveProduction, on encourage les alternatives aux produits phyto, et on est persuadés qu’il est possible de protéger biodiversité et la santé des personnes exposées, notamment grâce au biocontrôle. Il existerait d’ailleurs des alternatives biocontrôle aux néonicotinoïdes pour protéger les champs de betterave de la jaunisse.