Dans un communiqué conjoint à l’issue de leur réunion de deux jours à Miyazaki, dans le sud-ouest du Japon, les ministres ont également discuté des moyens de surmonter le changement climatique et la pandémie de COVID-19 parmi les défis auxquels sont confrontés les systèmes alimentaires mondiaux, affirmant qu’une augmentation des efforts pour faire les rendre plus résilients et durables est nécessaire de toute urgence.
“Nous sommes profondément préoccupés par l’impact dévastateur de la guerre sur la sécurité alimentaire dans le monde, notamment par la flambée des prix des céréales, du carburant et des engrais, qui affecte de manière disproportionnée les plus vulnérables”, indique le communiqué.
Les ministres du G‑7, qui représentent la Grande-Bretagne, le Canada, l’Allemagne, la France, l’Italie, le Japon et les États-Unis, ainsi que l’Union européenne, ont reconnu que les conflits n’avaient fait qu’exacerber l’instabilité alimentaire croissante alors que le changement climatique et la perte de biodiversité continuaient d’avoir un impact à grande échelle : impact sur les cultures, l’eau et la santé des sols.
Selon une enquête publiée en 2021 par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’expansion agricole est responsable de près de 90 % de la déforestation mondiale, avec plus de la moitié des forêts perdues en raison de leur conversion en terres cultivées et 40 % en raison du pâturage du bétail. .
Les ministres ont également annoncé un plan d’action distinct, surnommé les actions de Miyazaki, en réponse aux multiples problèmes complexes auxquels sont confrontés les systèmes alimentaires mondiaux.
Le plan aborde les défis à court terme, tels que les conflits internationaux et le coronavirus, tout en se concentrant sur les objectifs à plus long terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’inversion de la perte de biodiversité.