CHARGEMENT

Rechercher

L’étiquette des produits phytos, à lire et à relire 1/2 !

Utiliser un produit phyto sans lire l'étiquette auparavant, ce n'est pas pro ! PS : ne vous promenez pas avec vos bidons dans les champs !!! © Adobe Stock

Partager

C’est en 1789 que Louis-Nico­las Robert invente la machine à papier, qui a per­mis de rendre plus simple la pro­duc­tion d’é­ti­quettes. À la #Posi­ti­ve­Pro­duc­tion, on est de grands fans de cet inven­teur*, et on ne vou­drait pas qu’il ait tra­vaillé pour rien. Alors… on vous rap­pelle pour­quoi lire les éti­quettes des pro­duits phy­tos que vous uti­li­sez et suivre les infor­ma­tions qu’elles comportent !

Pourquoi lire les informations sur l’étiquette d’un produit de protection des plantes ?

Les infor­ma­tions figu­rant sur l’é­ti­quette des pro­duits phy­to­sa­ni­taires ou de bio­con­trôle que vous uti­li­sez sont nor­ma­li­sées. Leur dis­po­si­tion sur l’é­ti­quette est la même pour tous les fabri­cants. Elles répondent à une régle­men­ta­tion stricte dont l’ob­jec­tif est d’as­su­rer leur bonne uti­li­sa­tion par les pro­fes­sion­nels (vous !). Cette uti­li­sa­tion n’est pas ano­dine : elle a un impact sur les cultures, sur l’en­vi­ron­ne­ment et sur la san­té (la vôtre et celles des consommateurs).

Même si vous connais­sez un pro­duit ou l’u­ti­li­sez régu­liè­re­ment, n’hé­si­tez pas à en relire l’é­ti­quette fré­quem­ment. Cela per­met­tra de vous remettre en tête cer­taines infor­ma­tions que vous auriez pu oublier, sans comp­ter qu’un rap­pel des bonnes pra­tiques (les men­tions sont acces­sibles en fla­shant un QR Code), comme le port des EPI est tou­jours utile.

Faciliter la lecture des étiquettes

Parce qu’au­pa­ra­vant, chaque entre­prise de pro­tec­tion des plantes réa­li­sait ses éti­quettes de manière plu­tôt « per­son­na­li­sée », l’UIPP a lan­cé, en 2018, une opé­ra­tion d’har­mo­ni­sa­tion de celles-ci. En 2020, le taux d’a­dop­tion était proche des 100 %. Cette démarche a ren­du les éti­quettes plus claires pour tout le monde ! Elle a même ins­pi­ré des pays étrangers.

Les étiquettes répondent à des obligations réglementaires

L’é­ti­quette répond ain­si à plu­sieurs obli­ga­tions, dont celle d’être rédi­gée en fran­çais et de por­ter un numé­ro d’AMM (auto­ri­sa­tion de mise sur le mar­ché). Dans le cas où elle n’est plus lisible (souillée, déchi­rée, décol­lée, etc.) ou si le pro­duit a été recon­di­tion­né, il devient alors un Pro­duit phy­to­sa­ni­taire non uti­li­sable (les fameux PPNU) dont Adi­va­lor gère la col­lecte et l’élimination.

Les étiquettes évoluent en suivant les progrès de la réglementation

L’af­fi­chage évo­lue, éga­le­ment, en fonc­tion des modi­fi­ca­tions de la régle­men­ta­tion. Il n’est pas gra­vé dans le marbre. Parce que, par exemple, le nombre de sub­stances actives conven­tion­nelles auto­ri­sées dimi­nue, tout comme leur concen­tra­tion. En revanche, rap­pe­lons l’aug­men­ta­tion du nombre de pro­duits dans le cadre de la stra­té­gie de déploie­ment du bio­con­trôle : 523 étaient dis­po­nibles sur le mar­ché début 2020.

Décou­vrez bien­tôt plus en détails le pas­sage en revue de toutes les men­tions figu­rant sur les étiquettes.

* En vrai, on ne le connais­sait pas avant d’a­voir rédi­gé cet article !

Laisser un commentaire

Votre adresse mail ne sera pas publiée. Les champs requis sont notés *