La gestion du risque limaces dans les parcelles agricoles, connaît une transformation notable, grâce à l’association des techniques agronomiques et des technologies numériques. Désormais, grâce aux services du capteur connecté LIMACAPT, l’activité des limaces peut être surveillée à distance et en continu. Ce dispositif innovant promet un gain de temps considérable et une réduction des traitements, y compris en biocontrôle, tout en illustrant une approche combinatoire de la protection des cultures.
Les limaces, actives principalement la nuit, sont difficilement détectables à l’œil nu dans les parcelles, bien que leurs dégâts soient rapidement visibles. Ces mollusques voraces attaquent une grande variété de cultures, telles que le maïs, le tournesol, les betteraves, le colza, le blé, l’orge, le lin,…
Traiter dès l’apparition des premiers dégâts se révèle être une stratégie rarement efficace. Aussi, l’anticipation est-elle essentielle pour lutter efficacement, en fonction du risque que le ravageur fait peser sur la levée des cultures. Rappelons que la lutte contre les limaces s’inscrit dans le cadre de la Protection Intégrée des Cultures (PIC).
Le capteur autonome et connecté du LIMACAPT, capture chaque nuit des centaines de photos du sol. Un algorithme intégré analyse ces images pour calculer le nombre de limaces juvéniles, jeunes et adultes présentes, ainsi que le stade de croissance des cultures.
Les données collectées sont enrichies par les informations météorologiques fournies par une station incluse en option dans le dispositif, ainsi que par les stations Sencrop et Weenat. Ces informations sont accessibles sur smartphone, PC et tablette via une application paramétrable.
Grâce à cette surveillance quotidienne en temps réel, les interventions anti-limaces se font uniquement si nécessaire et au bon moment. En moyenne, l’économie d’anti-limaces est de 35 %. De plus, les parcelles surveillées montrent deux fois plus de plantes saines à la levée. Le gain de temps est également un atout majeur pour les utilisateurs, le nombre de traitements par hectare étant divisé par deux.
LIMACAPT est disponible à la location ou à la vente. Les économies engendrées par son acquisition, permettent un retour sur investissement dès 60 ha traités / an pendant 5 ans. Les régions des Hauts de France, de Bourgogne, Franche comté ainsi que les départements de l’Orne et du Calvados, peuvent le subventionner à hauteur de 40 %.
À ne pas manquer
Lors des États généraux de l’installation et de la transmission, qui se sont tenus à Lorient le 18 octobre, la Bretagne, première région agricole de France, qui compte 26 000 …
Le Concours général agricole a pour ambition de valoriser les savoir-faire et l’excellence des produits de nos régions. Cette année les jurés ont récompensé 1 680 produits sur 6 938 …
Avril 2029 : Premières tensions alimentaires. Alors que les récoltes sont plus maigres que jamais, les premières tensions liées au problème alimentaire se font ressentir en France…