Lundi 12 juillet s’est tenue l’audience, au Conseil d’État, de deux recours contre les réglementations encadrant l’utilisation des pesticides de synthèse.
Ces recours sont portés notamment par l’association Générations Futures. À la suite de cette audience, le rapporteur public propose au Conseil d’État de demander au gouvernement de revoir sa copie sur trois points, ce dont se félicite l’association :
Oui mais… Si on comprend bien qu’il est important d’informer le public pour faire comprendre les tenants et les aboutissants de son métier et de son travail, on a peu d’exemples en tête de scieries informant le public qu’elles vont couper du bois et faire du bruit, peu d’exemples d’industries informant qu’elles vont utiliser des substances corrosives à tel jour et à telle heure… Bref, on a peu d’exemples de professions dans lesquelles il faut informer à chaque fois que l’on va faire son métier. C’est nier le professionnalisme des agriculteurs. Si on comprend bien le principe de précaution, il faudrait peut-être aussi, tout de même, laisser les professionnels travailler non ? Les agriculteurs utilisent ces produits, qui ont obtenu des AMM, dans des conditions bien définies (sans vent, à des doses précises, etc.). Ces jours-ci, on ne demande pas aux médecins, suivant le principe de précaution, de ne pas… vacciner (bin oui, le vaccin aussi a pu entraîner des effets secondaires !).Enfin, il est évident que les personnes travaillant à proximité des zones d’utilisation des pesticides doivent se protéger (l’association ne précise pas dans son communiqué qu’il s’agit des pilotes de drones : « Dans le dossier d’expérimentation de drones pour l’épandage de pesticides, le rapporteur public a également demandé l’annulation de l’arrêté car il ne prévoit pas de dispositions destinées à protéger les personnes travaillant à proximité des parcelles traitées en utilisant un aéronef télépiloté. » Là encore, on n’imagine pas vraiment un pilote de drone épandant des produits phytosanitaires ne porter aucune protection ! Une fois de plus, les associations sont dans l’extrême. Elles omettent le grand professionnalisme des agriculteurs.
Peut-être faudrait-il leur rappeler qu’eux aussi sont parents, ont des familles et… n’ont pas envie de tomber malades.
Peut-être faudrait-il leur rappeler que les modèles de demain doivent se penser dès aujourd’hui et qu’une transition n’est pas un changement radical sinon, on risque la catastrophe (voir nos articles Fiction).
C’est pour cela, aussi, que nous travaillons, à la #PositiveProduction, à faire mieux connaître les biosolutions !
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