Près de deux cents agriculteurs, le 14 décembre, ont fait flamber des palettes devant le Conseil d’État. Ils contestaient les distances minimales d’épandage, fixées à cinq mètres, jugées « insuffisantes » par le Conseil d’État, qui a donné six mois au gouvernement pour renforcer la réglementation afin de « mieux protéger la population » en dépit des chartes d’engagement départementales. Soixante-huit manifestants avaient été interpellés.
Ils étaient une cinquantaine d’agriculteurs, le vendredi 14 janvier en soirée, à Landerneau, dans le Finistère, à déverser de la paille sur le parking du Leclerc. Rappelons que la ville est le berceau historique de l’enseigne. La raison de leur colère ? La baguette à 29 centimes, perçue comme « une provocation », alors que dans le même temps, les charges explosent et que les négociations commerciales en cours sont tendues, entre producteurs et industriels et distributeurs.
Ils étaient deux cents agriculteurs le 20 janvier, à manifester devant la préfecture de la Mayenne, à Laval. Leurs revendications ? La flambée des prix de l’énergie, qui entraîne une hausse de leurs charges, et la pression administrative liée aux nouvelles mesures de conformité à mettre en place au sein des exploitations.
Le même jour, des éleveurs, trois cents, manifestaient à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), eux aussi décontenancés face à l’augmentation des charges, notamment les aliments pour le bétail, mais… pas de leurs prix. Ils expliquaient qu’ils ne vendaient même pas à prix coûtant (une nouvelle référence à Leclerc), mais à perte !
Elles sont nombreuses les manifestations organisées par les membres d’une profession aux abois.
Ils sont nombreux les agriculteurs qui n’y arrivent plus.
Ils sont nombreux à ne pas comprendre que des gens qui ne connaissent pas leur métier, qui ont un avis non éclairé, parviennent à leur imposer de plus en plus de règles.
Ils sont nombreux à bien faire leur travail, à essayer de progresser chaque jour.
Ils sont nombreux à en avoir ras-le-bol.
C’est pourquoi, moi, fils, petit-fils et arrière-petit-fils d’agriculteurs, etc., j’en ai ras-le-bol du ras-le-bol des agriculteurs.
Comprenez que l’europe ne veux plus d’agriculteurs ni petits ni gros elle veux des multinationales de l’agriculture comme elle ne veut plus de commerçants et d’artisans l’europe n’est faite que pour les banques et l’industrie liberale même pas pour les européens